La Société des études romantiques et dix-neuviémistes (SERD) est une association (loi 1901) qui a pour vocation de regrouper les chercheurs, amateurs et universitaires, français et étrangers, qui s’intéressent au XIXe siècle au sens large, et de promouvoir son étude sous tous ses aspects.
Initiée par des littéraires, elle a depuis longtemps élargi son rayon d’action à tous les secteurs et à toutes les approches : littérature, arts, sciences, histoire, histoire culturelle, histoire de la langue, musicologie, philosophie, etc.
Elle est présidée par Jean-Claude Yon, directeur d’études à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE) qui a succédé en décembre 2020 à José-Luis Diaz, professeur émérite à l’Université de Paris, et animée par un CA de 36 membres, provenant de tous les horizons, élus par l’assemblée générale annuelle de ses membres.
Elle dispose d’un site Internet informant de l’activité de la recherche dont voici l’adresse : http://serd.hypotheses.org/ ; elle publie la revue Romantisme (revue à comité de lecture élu par le CA de la SERD, paraissant à raison de quatre numéros à thèmes par an, contenant articles inédits et comptes rendus d’ouvrages français et étrangers, soutenue par le CNRS et le CNL) ; elle organise régulièrement des Colloques internationaux, des Journées d’étude, des Journées des préparateurs d’agrégation, des Ateliers du XIXe siècle, ainsi que son propre Congrès (tous les deux ans), dont les actes sont édités, sur papier ou sur son site électronique, et dont les enregistrement restent accessibles sur le site de la Fondation-Singer Polignac qui ordinairement les accueille (2014 : « Les Mondes du spectacle au XIXe siècle » ; 2016 : « Le XIXe siècle face au futur » ; 2018 : « L’œil du XIXe siècle » ; octobre 2021 : « Vivre vite »).
Elle fait paraître aussi une fois par an un volume, Le Magasin du XIXe siècle, soutenu par le CNL, qui traite chaque fois d’un dossier nouveau : « La Femme auteur », « Les Choses », « Quand la ville dort », « Sexorama », « America », « Et la BD fut », « La Machine à gloire », « Cosmopolis », « L’Universel Cabotinage », « Réseaux », « L’Art de la récup’ » (à paraître à l’automne 2021) , « C’est la fête » (à paraître en 2022), et qui décline aussi diverses rubriques tendant à couvrir les multiples aspects du XIXe siècle et son actualité.
Elle publie également une lettre d’information électronique, La Lettre de la SERD. Envoyée trois fois par an aux seuls adhérents, elle témoigne de la vie de la Société et annonce colloques, séminaires, soutenances de thèse et événements artistiques concernant son domaine.
À l’initiative de la SERD, un « Comité de liaison des associations dix-neuviémistes » (CL 19) a été formé, qui a pour vocation de réunir l’ensemble des organismes qui s’intéressent au XIXe siècle (https://comitexix.hypotheses.org/). Créé en 2015, cet organisme regroupe déjà 80 sociétés d’auteurs, sociétés d’amis, musées, bibliothèques, etc. Elle attribue chaque année un « Prix de la recherche dix-neuviémiste » destiné aux jeunes docteurs.
À son initiative également s’est constitué depuis quelques années un groupe de jeunes chercheurs qui tiennent un séminaire mensuel et organisent un colloque tous les deux ans : Les Doctoriales de la SERD (http://doct19serd.hypotheses.org/).
Les membres de la Société peuvent s’inscrire et indiquer leurs activités et travaux dans l’ Annuaire électronique qui leur est ouvert (http://www.equipe19ser.univ-paris-diderot.fr/annuaireSER/)
Enfin, la SERD a dirigé, par l’entremise de plusieurs de ses membres responsables de collections chez divers éditeurs (Klincksieck, La Chasse au Snark, etc.), la publication d’éditions et d’essais inédits concernant son domaine. Elle a publié aussi des actes de ses journées d’étude dans des revues sœurs : la Revue d’histoire littéraire de la France et la Revue des sciences humaines. Cet éventail d’activités donne la mesure des défis qu’elle relève.
