Présentation des auteurs et autrices
Les organisatrices et coordinatrices:
Marie-Ange Fougère est professeur de littérature française du XIXe siècle à Université Bourgogne Europe. Elle a consacré ses travaux au naturalisme (L’Ironie naturaliste. Zola et les paradoxes du sérieux, Honoré Champion, 2001) et au rire (Le Rire de Rabelais au XIXe siècle : histoire d’un malentendu, Éditions universitaires de Dijon, 2009 ; Rire à l’Exposition universelle de 1900 : la fin d’un mythe, Presses de l’université de Nanterre, 2021) et a publié avec Philippe Hamon le Dictionnaire littéraire de la scatologie. D’Aristophane à Pierre Michon (Classiques Garnier, 2024).
Hélène Parent est maîtresse de conférences en langue et littérature française à l’université de Lorraine, au sein du Centre de Recherches sur les Médiations (CREM). Ses travaux portent sur les pratiques, théories et représentations de l’éloquence publique entre 1750 et 1850, en particulier sous la Révolution française. Elle a soutenu en 2020 une thèse sur l’éloquence révolutionnaire, publiée sous le titre Modernes Cicéron. La romanité des orateurs révolutionnaires (1789-1807) (Classiques Garnier, 2022). Elle a également coordonné un ouvrage collectif intitulé Éloquences révolutionnaires et traditions rhétoriques (18e-19e siècles) (Classiques Garnier, 2023). Plus récemment, elle a co-dirigé avec Alain Vaillant l’édition d’une anthologie intitulée Le Deuxième Âge de l’éloquence (1750-1870) (Presses universitaires de Paris Nanterre, 2024) et coordonné, avec Stéphanie Roza, l’édition scientifique des Œuvres complètes du journaliste révolutionnaire Gracchus Babeuf (Société des études robespierristes, 2024, pour le t. 1).
Cécile Reynaud est directrice d’études en musicologie à l’École pratique des Hautes Études-PSL (équipe d’accueil SAPRAT), après avoir été conservatrice en chef au département de la Musique de la Bibliothèque nationale de France. Elle étudie les rapports entre musique et romantisme (notamment la figure de Berlioz) et l’histoire de la virtuosité instrumentale au XIXe siècle (notamment la figure de Liszt). Elle mène également ses recherches sur l’histoire de l’enseignement de la musique au XIXe siècle et sur les archives du Conservatoire national de Paris. Elle a récemment publié Berlioz et Paris (dir., Actes Sud, Palazzetto Bru Zane, 2023) et L’Épopée au siècle de Berlioz (Le Passage, Festival Hector Berlioz, 2024, dir., en collaboration avec Gisèle Séginger).
Les contributeurs et contributrices (dans l’ordre du sommaire):
Éric Bordas est professeur à l’École Normale Supérieure de Lyon. Parmi ses dernières publications figurent le Dictionnaire Balzac (codir.), Paris, Classiques Garnier, 2021 ; Langages n° 228 [La notion d’expressivité] (dir.), Paris, 2022 ; Le XIXe siècle en ses langages. Hommage à Jacques-Philippe Saint-Gérand (dir.), Paris, Classiques Garnier, 2025.
Violaine François est PRAG à l’Université Paris-Est Créteil et docteure de l’Université Paul-Valéry, Montpellier 3. Sa thèse a reçu le premier prix Ary Scheffer en 2024. Ses travaux de recherche visent à analyser les pratiques de lectures publiques ou semi-publiques des écrivains au XIXe siècle et s’inscrivent dans le vaste mouvement de reconsidération des sociabilités et des formes médiatiques dans les études littéraires. Les notions de sociabilités littéraires, d’oralité, de culture médiatique et d’art du spectacle sont au cœur de sa réflexion. Elle poursuit son travail de recherche sur la lecture publique et la voix d’écrivain.e.s sur des corpus allant XIXe au XXie siècle. Parmi ses travaux récents, on compte l’ouvrage issu de sa thèse Paroles d’écrivains au XIXe siècle, de Mme de Staël à Apollinaire. Pratiques, fictions, représentations (Presses Universitaires de Liège, à paraître) ; « Pratiques, fictions, représentations « La ‘‘vraie vie’’ de la poésie : les lectures à haute voix de Jean Aicard », Archives sonores de la poésie 2. Dans la bibliothèque des voix, Abigaïl Lang, Michel Murat & Céline Pardo (dir.), Les presses du réel, 2024 ; « Le texte de bouche à oreille. Éléments d’enquête sur la trajectoire du texte en voix au XIXe siècle », dans Trajectoires du texte littéraire, Violaine François et Marceau Levin (dir.), Fabula, novembre 2021 ; « À l’école des Hydropathes. Se former sur scène et par la scène », Revue d’Histoire littéraire de la France, n° 3, Classique Garnier, 2020, p. 613-626 ; « L’Hydropathe en scène : quand l’auteur devient interprète », dans Écrivains en performance, Catherine Soulier, Marie-Ève Thérenty et Galia Yanoshevsky (dir.), Fabula, 2019.
Corinne François-Denève est professeure de littérature française XXe-XXIe à l’Université de Bourgogne Europe. Elle est spécialiste de théâtre, et a à ce titre a traduit des pièces du matrimoine suédois et norvégien du XIXe siècle. Ses recherches croisent les études de genre. Elle a dirigé avec Florence Fix un numéro des Publications numériques du CéREDI sur la « Revanche de Galatée ». Elle a aussi dirigé avec Florence Fix un collectif, La Reine Christine et ses fictions. Elle travaille également en études actorales, et a publié des collectifs autour de Vivien Leigh, Gérard Philipe et Maria Casarès et, avec Florence Fix toujours, et Julia Gros de Gasquet, le premier ouvrage scientifique sur Jacqueline Maillan. Elle participe au projet de Catherine Authier et Sabine Chaouche sur les « Contemporaines ». Elle est également critique de théâtre, membre du syndicat de la critique, et dramaturge (Les Femmes Goldoni, Atlantide 14).
Docteur des universités de Paris 8 et de Montréal, Jean-François Richer est professeur titulaire de langue et de littérature française à l’Université de Calgary (Canada). Ses travaux portent sur l’œuvre de Balzac à qui il a consacré deux monographies et plusieurs articles publiés au Canada, en France, en Angleterre et en Allemagne. Son ouvrage intitulé Entre la cloche et les sanglots. Sonocritique de La Comédie humaine d’Honoré de Balzac paraîtra en août 2025 aux Presses de l’Université de Montréal (« Espace littéraire », 228 p., ISBN: 9782760651272).
Sophie Panziera est docteure en histoire de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux portent sur les relations entre sommeil, santé et société à l’époque contemporaine. Elle a soutenu en 2023 une thèse portant sur les normes et les imaginaires du sommeil au XIXe siècle (publication en cours), et poursuit ses recherches post-doctorales sur les cures de sommeil comme pratique thérapeutique. Elle a notamment publié, dans la revue Socio-Anthropologie, un article intitulé « ‘La consigne n’est pas de ronfler’. La disqualification du ronflement au XIXe siècle ». Elle est actuellement ATER à l’université Bretagne Sud et rattachée au laboratoire Temos (CNRS UMR 9016).
Alban Ramaut, ancien élève du CNSMD Paris, est professeur émérite de l’université Jean Monnet (Saint-Étienne). Il a collaboré avec Jean-Christophe Branger au festival Massenet de l’Esplanade. Spécialiste de Berlioz il interroge l’idéologie romantique par laquelle ce compositeur a renouvelé la musique aussi bien pour la société de son temps que dans un absolu atemporel. Il tente de cerner les moyens que Berlioz a inventés, dans une époque de grande versatilité politique, pour sauvegarder ce qu’il nomme « le grand art ». Il est l’auteur de la préface des Mémoires de Berlioz, pour Symétrie, 2010, puis en 2019, avec Emmanuel Reibel, il a codirigé le collectif, Hector Berlioz 1869-2019 (150 ans de passions), il a également contribué au collectif dirigé par Cécile Reynaud, Hector Berlioz et Paris, Actes Sud/Palazzetto Bru Zane, 2023, et pour le n° 11 de la Revue Musicale OICRM (vol. 11 n° 1, Juillet, 2024). Il a enfin rédigé la recension de l’ouvrage de Peter Bloom, Berlioz in Time, (Rochester, 2022).
Anastasiia Syreishchikova-Horn est maître de conférences en musicologie à l’Université de Lorraine (Nancy). Ancienne élève de l’Académie Gnessine (Moscou) et de l’EPHE (Paris), elle est auteur de travaux en langue russe et française sur l’histoire de la musique du XIXe siècle. Ses travaux portent notamment sur Hector Berlioz, la musique russe, les transferts culturels, la presse musicale et l’opéra. Elle a contribué à plusieurs ouvrages collectifs, comme Fiodor Chaliapine, un chanteur au croisement des arts (Institut d’études slaves, 2024), Berlioz, Flaubert et l’Orient (Le Passage, 2022), Histoire de l’opéra français (Fayard, 2020), Hector Berlioz 1869-2019 : 150 ans de passions (Aedam Musicae, 2019), Berlioz poète et théoricien de l’orchestre. Regards sur le Grand Traité d’instrumentation et d’orchestration moderne (Honoré Champion, 2019). Elle collabore actuellement avec plusieurs encyclopédies en langue russe (Grande Encyclopédie russe, Encyclopaedia Tchaikovsky) et donne régulièrement des conférences grand public. Elle prépare actuellement un livre consacré à la réception d’Hector Berlioz en Russie (Classiques Garnier). Voir : https://www.syreishchikova.com.
Sarah Hassid est maîtresse de conférence à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle est diplômée de l’École du Louvre, de l’Université Paris 1 en histoire de l’art et du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) où elle obtient deux premiers prix en analyse théorique et appliquée et en esthétique. Sa thèse de doctorat porte sur l’imaginaire musical et la peinture en France entre 1791 et 1863 et a été récompensée en 2020 par un prix de la Chancellerie des universités. Elle a, par ailleurs, publié en 2015, grâce au Prix de l’Association de l’École du Louvre, un ouvrage sur le salon littéraire, artistique et musical de Berthe de Rayssac fréquenté notamment par Ernest Chausson et Odilon Redon. Elle a rédigé plusieurs articles principalement sur les rapports entre les arts visuels et la musique aux XIXeet XXe siècles, envisagés sous l’angle de la formation des artistes et des affinités esthétiques, des réseaux de sociabilité et des mythes artistiques. Depuis 2020, elle mène un projet de recherche soutenu par la BnF et l’EUR Translitterae sur le compositeur, théoricien et musicographe Georges Kastner et son épouse Léonie Boursault. Ce projet est consacré à l’étude de leur production et au modèle épistémologique original mis en œuvre, à partir d’un travail d’identification et de reconstitution, entrepris en collaboration avec Catherine Vallet-Collot, des fonds d’archives et de la bibliothèque musicale et littéraire des Kastner-Boursault.
Guillaume Avocat est docteur en musicologie, chercheur associé au Criham/Université de Poitiers et sera ATER au département de musicologie de Sorbonne Université à partir de septembre 2025. Spécialiste de la musique d’Église en France entre 1750 et 1905, il prépare actuellement une monographie tirée de sa thèse de doctorat, Composer pour le culte. Pierre Desvignes à Notre-Dame de Paris (1802–1827). Ses recherches actuelles portent sur le culte catholique comme expérience musicale à Paris durant la période concordataire (1801–1905) à partir des archives institutionnelles et musicales de l’archevêché de Paris. Il a récemment publié dans la Revue de musicologie (n° 111/1) un article mettant en évidence la persistance de la tradition du motet à grand chœur dans les psaumes en musique composés par Pierre Desvignes pour la cathédrale de Chartres entre 1786 et 1793.
Diplômée des Conservatoires d’Amsterdam et de La Haye, respectivement en clavecin et pianoforte, lauréate du premier prix au Concours Européen de clavecin « Paola Bernardi » à Bologne en 2003, Clotilde Verwaerde est agrégée de musique et docteure en musicologie, maître de conférences au département de musique de l’Université Vincennes – Saint-Denis (Paris 8) et membre du laboratoire Musidanse. Ses recherches oscillent entre théorie et pratique en conservant toujours un lien fort à l’interprétation historiquement informée. Ses travaux portent sur l’harmonie au clavier, la théorie harmonique et son expression dans les chiffrages de basse continue, l’accompagnement dans la musique de chambre instrumentale et vocale entre 1750 et 1850, plus particulièrement sur la sonate pour clavier avec accompagnement et la romance en France autour de 1800. Elle explore également les liens entre romance et roman entre 1780 et 1830. Elle a co-dirigé un ouvrage collectif consacré à la romance (La Romance en France de l’Ancien Régime à la IIIe République, à paraître) et est co-rédactrice en chef de la revue d’analyse et pratique musicales Musurgia.
Anna Opiela-Mrozik est docteure en littérature française et maîtresse de conférences à l’Institut d’Études romanes de l’Université de Varsovie. Ses recherches portent sur les relations entre la littérature et les autres arts, avec une place particulière accordée à la musique (dis)simulée dans le texte littéraire et aux statuts de la voix. Elle est l’autrice de l’étude La Musique dans la pensée et dans l’œuvre de Stendhal et de Nerval (Paris, Honoré Champion, 2015) et de plusieurs articles portant sur le comparatisme interdisciplinaire, le romantisme et le symbolisme français.
Docteure en histoire des spectacles du XIXe siècle, Laurène Haslé a fait une thèse en histoire moderne et contemporaine (en codirection en études théâtrales) sous la direction de Jean-Claude Yon (École Pratique des Hautes Études) et d’Isabelle Moindrot (Université de Paris 8 Vincennes – Saint-Denis) intitulée « La direction d’Adolphe Lemoine-Montigny au Théâtre du Gymnase de 1844 à 1880 ». Aujourd’hui ATER en études théâtrales à l’Université Paris 8, ses recherches portent sur les directrices et directeurs du XIXe siècle mais également sur l’histoire de la mise en scène et de ses prémices. Parmi ses dernières publications, on compte : « “On mangera de véritables côtelettes” ! : mise en scène de repas sous la direction de Montigny au Théâtre du Gymnase (1844-1880) » dans European Drama and Performance Studies, « Stage and Plate. Eating and starving in European Drama and Theaters (16th-19th century), n° 23, 2024, p. 303-329; « Rose Chéri, parcours de la “Mars” du Gymnase » dans Bionda, Romain (dir.), Ponzetto, Valentina (dir.), Création, représentation et sociabilité au féminin : entre scènes publiques et spectacles de société 1650-1914, Leyde, Brill, 2024, p. 202-214 ; « Le Théâtre du Gymnase sous la direction d’Adolphe Lemoine-Montigny (1844-1880). Spectateurs, environnement et programmation d’un lieu de spectacle du XIXe siècle » dans Histoire Urbaine, « Espaces et acteurs de la culture en ville », n° 69, 2024.
Agrégée, diplômée du CNSMDP, Professeur en Musicologie (Sorbonne Université) et membre de l’IreMus (UMR 8223), Sylvie Douche publie essentiellement sur la musique française et sur les rapports unissant le Verbal au Musical aux XIXe et premier XXe siècle. Outre de nombreux articles, elle a dirigé deux ouvrages sur Maurice Emmanuel (2007-2020), sur la musique de scène en France sous la IIIe République (2018) ; elle a co-dirigé un livre sur Pelléas et Mélisande (2012), sur Charles Koechlin (2010), sur la Schola Cantorum (2022), sur Roland Barthes et la musique (2018) ; elle a édité de la correspondance de guerre (2014) et une musique de scène d’Emmanuel (2012) et a publié une monographie sur le mélodrame français de la Belle Époque (2016).
Agnès Curel est maîtresse de conférences en Littérature française des XIXe-XXiesiècles à l’Université Lyon 3 Jean Moulin (UR MARGE). Ses recherches sont à la croisée des études littéraires et théâtrales, de l’histoire culturelle et dessound studies. Elle s’intéresse particulièrement à la dimension sonore de la représentation et à l’oralité. Sa thèse, qui portait sur les bonimenteurs de foire et de cabaret au XIXesiècle et leur persistance dans l’imaginaire théâtral contemporain, a été publiée en 2025 aux Presses Universitaires de Lyon sous le titreLe Grand théâtre du bonimenteur : pratiques spectaculaires et imaginaires culturels (1845-1914). Elle a récemment coordonné un chantier de la revue Thaêtre, « Tubes en scène ! », avec Corinne François-Denève et Floriane Toussaint.
Agrégée d’histoire et docteure de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Marie Goupil-Lucas-Fontaine a consacré sa thèse à l’histoire de la chanson « réaliste » entre 1850 et 1990. Elle est actuellement chercheuse associée au Centre d’Histoire du XIXe siècle et travaille sur la mémoire et la patrimonialisation de la chanson française à l’époque contemporaine.
Michela Landi est professeure de Littérature française à l’Université de Florence. Spécialiste du XIXe siècle et notamment des relations poésie-musique, elle a consacré plusieurs travaux à l’imaginaire des instruments de musique et des objets sonores (L’Arco e la lira, avec une postface d’Yves Bonnefoy, 2007; Per un’organologia poetica, 2008 ; Il castello della Speranza, 2011). Elle a publié, en français, Baudelaire et Wagner (2019) et La Mer et la cathédrale. La pensée musicale chez Baudelaire, Verlaine, Mallarmé (2024). Elle a dirigé, entre autres, le volume collectif La Double Séance. La musique sur la scène théâtrale et littéraire (2017).
Aimée Boutin est professeure titulaire au département d’études françaises et francophones à l’université Florida State à Tallahassee. Elle est l’auteure de Maternal Echoes: The Poetry of Marceline Desbordes-Valmore and Alphonse de Lamartine (University of Delaware Press, 2001) sur la voix maternelle dans la poétique romantique et a contribué aux recherches sur les femmes poètes du XIXe siècle. Ses recherches portent également sur les études urbaines et l’histoire des sens, en particulier les « sound studies » au XIXe siècle, notamment dans le livre City of Noise: Sound and Nineteenth-Century Paris (University of Illinois Press, 2015) sur les bruits urbains.
Jean-Claude Caron est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Clermont Auvergne. Spécialiste de l’histoire des violences socio-politiques au XIXe siècle, il a également travaillé sur la correspondance de Vincent van Gogh (Van Gogh en toutes lettres. Un homme dans son siècle, Champ Vallon, 2022).
Étienne Poirier est doctorant en littérature française à l’Université McGill (Montréal, Canada) et professeur à temps partiel au Département de français de l’Université d’Ottawa. Ancien pensionnaire étranger de l’École normale supérieure d’Ulm (2023-2024), il s’intéresse aux liens entre histoire et temporalité dans le roman réaliste-naturaliste du XIXe siècle, particulièrement chez Émile Zola. Son premier article sur Les Soirées de Médanest paru en 2024, et deux autres articles portant sur La Fortune des Rougon seront publiés en 2025.
Christophe Tropeau est docteur en histoire, membre associé du laboratoire Temos (UMR 9016). En 2020, il a soutenu, à l’Université Bretagne Sud, sous la direction de François Ploux, une thèse consacrée à la sociabilité associative rurale en Mayenne, des années 1830 aux années 1930, parue en 2023 aux Presses universitaires de Rennes. Depuis, il continue de travailler sur les trois axes que sont la sociabilité, les associations et les campagnes de l’Ouest de la France à l’époque contemporaine.
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure (Paris) et agrégée de Lettres modernes, Marie-Agathe Tilliette est Maîtresse de Conférences en Littérature générale et comparée à l’Université du Littoral Côte d’Opale. Travaillant sur la présence littéraire de la marginalité et de la subalternité, elle a publié à ce sujet de nombreux articles (Revue de Littérature comparée, Études littéraires…), ainsi que l’ouvrage Figures de marginaux dans le roman historique européen (1814-1836) aux éditions Classiques Garnier (2023). Elle poursuit actuellement des recherches sur l’imaginaire carcéral littéraire en Europe au tournant des XVIIIe et XIXe siècles.
Professeur agrégé d’histoire et docteur des Universités en histoire contemporaine, Jacques Bury a soutenu en 2021 une thèse intitulée « Des villes à l’épreuve du feu ? Autorités publiques, sapeurs-pompiers, policiers et gendarmes face à l’incendie au XIXe siècle », sous la codirection de Jean-Noël Luc (Sorbonne Université) et Pierre Karila-Cohen (Rennes 2). Docteur associé au Centre d’histoire du XIXe siècle (UR 3550), il enseigne actuellement au lycée général et technologique Frédéric et Irène Joliot-Curie de Romilly-sur-Seine, ainsi qu’à l’Université Reims-Champagne-Ardenne.
Chloé Chatrian est doctorante au Centre d’histoire du XIXe siècle, à l’Université Paris I – Panthéon-Sorbonne. Sa thèse, qu’elle prépare sous la direction d’Anne-Emmanuelle Demartini, est consacrée aux enfants combattants dans les armées françaises au XIXe siècle. Cette recherche doctorale est soutenue par une allocation de recherche en histoire du ministère des Armées ainsi que par la bourse de recherche Minou Amir-Aslani de la Fondation Napoléon. Chloé Chatrian est aussi membre du Groupe de recherche en histoire de la Guerre (GRHG), groupe international de recherche dont la vocation est d’œuvrer au renouvellement de l’étude du fait militaire.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Hélène Parent (24 juin 2025). Présentation des auteurs et autrices. Société des études romantiques et dix-neuviémistes. Consulté le 14 novembre 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/146qo





